Portugal, nous voilà !

Portugal, nous voilà !

Cette semaine, on part en montagne, on attrape la grippe et on change de pays.

La mer, toujours la mer ! Et si on changeait un peu de paysage ?

Depuis la ville de Baiona, on voit au loin des montagnes, qui donnent drôlement envie d’être explorées. Nous partons donc en randonnée. Ici, pas de chemin indiqué, et nous avons juste une carte pas très précise de l’office du Tourisme. Heureusement, quand on est perdus, on peut se retrouver en longeant les rivières !

Ici, la forêt est constituée d’eucalyptus ! Ces arbres sont incroyables, nous allons essayer d’en savoir plus pour vous en parler une prochaine fois.

Nous avions prévu de quitter cette ville en début de semaine, mais pas de chance, Wenceslas a la grippe !

Tant pis, de toute façons, nous devions travailler : le prochain magazine doit sortir à la fin du mois et nous avons encore plusieurs journées de travail. Nous restons donc au bateau avec nos ordinateurs.

Samedi, Wenceslas va un peu mieux. Il fait beau, c’est le moment de partir ! Toute la journée, des petits groupes de deux ou trois dauphins viennent nous voir, jouent quelques instants, puis repartent.

A l’heure du coucher du soleil, nous voyons une baie : c’est ici que se fait la frontière entre l’Espagne et le Portugal.

Vu de la mer, ce qui définit le début ou la fin d’un pays semble bien peu de choses.

Une belle surprise nos attends pour fêter ce passage dans notre voyage.

Nous voyons au loin une grosse colonie d’oiseaux. Ils sont une centaine de fous de Bassan. Il doit y avoir des poissons par là-bas. Lorsqu’on arrive, les oiseaux s’envolent. Et là, surprise, des dauphins, mais vraiment beaucoup de dauphins ! On en compte une quinzaine autour du bateau, c’est vraiment magique et impressionnant.

La nuit tombe, mais surtout, nous n’avons plus beaucoup d’essence.

Il n’y en aura pas assez pour aller au port prévu. Nous trouvons sur la carte un petit port de pêche, Âncora. Le guide signale seulement qu’il n’est pas accessible quand le vent est fort. Aujourd’hui, il n’y a pas de vent du tout,donc à priori pas de soucis. En arrivant, surprise : il y a un gros banc de sable à l’entrée du port ! Passpartout se pose doucement sur le sable, impossible de bouger. Nous mettons notre ancre pour ne pas risquer de déraper dans la digue, et attendons patiemment que la mer remonte.

Deux hommes viennent nous voir, c’est la police maritime, de garde de nuit. Ils nous confirment que dans une heure, le port sera praticable, et nous indiquent où nous installer. Un peu avant minuit, le bateau flotte enfin correctement. Nous rejoignons le quai, où deux pêcheurs préparent leurs filets pour la nuit. Ils nous proposent gentiment de nous accompagner à la station service en voiture pour faire le plein d’essence.

Le lendemain matin, comme prévu, les deux policiers reviennent nous voir pour remplir les papiers d’arrivée au Portugal. C’est la première fois qu’un bateau de plaisance étranger vient dans ce port ! Autour de nous, il n’y a que des petits bateaux de pêche.

Quand la mer est haute, nous repartons, direction Viana do Castelo. Cette fois-ci c’est un gros port industriel, avec des cargos à l’entrée et des grosses grues !

Changement d’ambiance…

Cette semaine, nous avons encore trois jours de travail pour terminer le magazine, puis nous pourrons partir à la découverte du Portugal !