La ria d’Aveiro

La ria d’Aveiro

Nous quittons l’océan pour remonter dans une grande lagune !

Pour rentrer dans la lagune, le guide est formel : il faut être très prudent !! Quand il y a du vent, il est interdit de s’y aventurer, car le passage de la digue peut être très dangereux. Même par temps calme, il faut être prudent : le courant est tellement puissant qu’il faut absolument rentrer au bon moment de la marée.

Le premier jour, nous installons Passpartout dans un petit port dans l’entrée de la lagune. Rangée de palmiers, petit phares et jolies maisons… Depuis le bateau, la vue est magnifique. Mais il ne faut pas aller trop loin, car immédiatement après, c’est une énorme zone industrielle ! Une lagune, c’est bien pratique pour construire un gros port de commerce…

Nous allons visiter un bateau-musée qui est juste en face du port. Une des historiennes qui y travaille nous fait une visite. Comme beaucoup de portugais, elle parle un excellent français, c’est bien pratique pour nous !

Ce gros bateau à moteur partait dans le nord entre les années 1949 et 1997 pour aller pêcher la morue. La vie des marins était très dure, et le musée raconte cette histoire. C’est toujours assez fou de se dire qu’on a développé tant de technologies, et mis en danger des marins, pour pêcher du poisson !

Il ne fallait pas être claustrophobe : dans les dortoirs des marins, il y avait une dizaine de lits !

Il ne faut pas non plus être frileux, car dans le nord le froid et l’humidité étaient permanents. Pour chauffer un peu les cabines, le piètement des tables est un chauffage.

La mer est tellement puissante que les hublots sont doublés.
Dans les quartiers des officiers, c’est plus chic. Les tables sont quadrillées pour que les assiettes ne tombent pas, et il y a des porte-verre !
La salle de pilotage
La vue du pont depuis le poste de pilotage
Wenceslas aimerait bien faire un tour en salle machine, mais elle est interdite d’accès.
Il faut dire que le moteur est sacrément gros !

L’étape suivante est plus loin dans la lagune. Nous faisons attention aux horaires de marée, pour ne pas rester bloqués avec le courant face à nous. Ici, il peut aller jusqu’à 8 noeuds (notre Passpartout avance au moteur à 5 noeuds grand maximum, on ferait marche arrière !). En remontant vers le canal, nous longeons la zone industrielle.

Des grues, des énormes porte-contenaires, des grands silos à grain et des réservoirs de produits chimique
Cette goélette à quatre mats très abîmée nous a intrigués. Quelle pourrait être son histoire ? On va se renseigner !

Nous arrivons à un autre port, situé tout près du centre ville, et tout autour, ce sont des marais-salants.

Beaucoup de choses à raconter ici, on vous en dira plus dans le magazine !
Marine peut y pratiquer une de ses occupations favorites ! L’observation des oiseaux.
La ville n’est pas loin, mais on profite du calme de cette zone protégée.
Pour se apprendre à les reconnaitre, elle utilise un guide. Et pour ne pas les oublier, elle prend des notes le soir dans son carnet.