Nazaré, ville balnéaire et spot de surf

Notre nouvelle escale : Nazaré.

La navigation s’est faite en deux étapes. D’abord, nous avons quitté Aveiro pour rejoindre Figuera da Foz. Il y avait eu du vent les jours précédents, et la houle était grosse : nous avons eu le mal de mer toute la journée ! Nous sommes bien contents d’arriver ! Le lendemain, on ne traine pas trop en ville, car il faut encore faire une navigation qui doit durer toute la journée pour arriver avant la nuit. Cette fois-ci, tout va bien : la mer est plus calme, le vent vient de derrière, nous avançons bien !

Nazaré ville a trois facettes :

• La pêche, qui a fait vivre les habitants pendant des millénaires.

Aujourd’hui, il reste des petits bateaux de pêche, mais Nazaré est aussi un port qui accueille des chalutiers plus industriels. On entend ronronner leurs moteurs et les usines de transformation toute la nuit !

Pour maintenir des traditions, la ville a créé un musée vivant, où des femmes font sécher du poisson au soleil, comme autrefois. Elles vendent ensuite leur production directement sur la plage.

• Le tourisme, avec une belle plage de sable

Ici, on croise beaucoup de touristes espagnols. Le samedi du weekend de Pâques, la plage était noire de monde ! L’ambiance est vraiment celle des plages balnéaires : magasins de glace et vente de tee-shirts qui se ressemblent tous…

• Le surf, la nouvelle attraction

A Nazaré, on trouve une vague exceptionnelle. On vous en parlera dans le prochain magazine. Depuis quelques années, des surfeurs professionnels y ont battu des records de hauteur, ce qui a attiré les médias. Comme souvent, plus on en parle, plus il y a du monde, et plus on en parle ! Il y a maintenant un monde fou à venir surfer ici, et les magasins à touriste… ont rajouté des dessins de surfs sur les tee-shirts qu’ils vendent !!!

Heureusement, il reste des endroits au calme. La plage la plus éloignée de la ville est complètement vide. On peut y admirer la vue magnifique de la falaise qui plonge dans la mer.

A côté du port, une vieille dame a mis des petites cabanes, et vient donner du poisson aux chats sauvages. Tous de la même famille : la moitié sont des siamois et l’autre des chats noirs !

Nous resterons une dizaine de jours ici. Même si le côté touristique ne nous plait pas trop, on va se promener du côté où c’est calme. Nos voisins de port sont super gentils, et les gens qui s’occupent de la marina aussi. On a trouvé un petit café sans touristes, où on rencontre les gens du coin. De toute façons, nous avons pas mal de travail : il faut déjà rédiger le quatrième magazine !